La cartobalade, une cartographie participative
Par petits groupes, les participant·es flânent sur des itinéraires différents se croisent de temps en temps et établissent une première carte du « monde connu ».
Média secondaire
Objectifs
- S'approprier son environnement proche
S'approprier des clés de lecture de carte IGN
Matériel
- papier, crayons, scotch, ciseaux
Déroulement
- Les participants vont partir d'un point donné – le centre, l'école, le lieu de stage ... Pour une flânerie par 2 ou 3, selon la taille du groupe. Ils auront comme consigne de devoir prendre des itinéraires différents. Un temps de 45 mn est raisonnable pour une flanerie de qualité ! L'animateur veillera à ce que le nombre de groupes permettent des regroupements progressifs. Par exemple : 4 groupes de 3, puis 2 groupes de 6, puis un groupe de 12.
- Au retour de la flanerie, chaque petit groupe retrace sur papier blanc la carte de son itinéraire pendant une dizaine de minutes.
- Le petit groupe va ensuite fusionner sa carte avec celle d'un autre groupe. La fusion va consister, à force de découpages et collages, à assembler les éléments de leurs cartes respectives pour en constituer une nouvelle. Ils auront pour consigne de n'écarter aucun élément ... mais pourront à tout moment en ajouter de nouveaux.
- On procède ainsi, par agglomérations successives, à l'élaboration de la carte « du monde connu » du groupe.
- Commenter collectivement la carte et le processus d'élaboration. Selon le contexte de la démarche, on pourra ainsi mettre en avant à la fois des éléments du territoire, et/ou des éléments cartographiques : la question de l'échelle, de la légende ...
- La carte peut se suffire à elle-même et poursuivre son usage (voir l'activité de la carte parlante), ou donner lieu à des prolongements.
Variantes et prolongements
- On peut compléter la flânerie par une invitation à ramener des objets, par exemple deux objets qui me plaisent, deux que je n'aime pas. Les objets récoltés pourront démarrer une table de découvertes.
- On peut poursuivre par une lecture de carte IGN du territoire, et une confrontation entre notre « monde connu » et sa traduction dans une carte « officielle ». On est alors en mesure d'interpréter la carte IGN, et d'émettre des questionnements, des hypothèses sur l'organisation du territoire qu'elle nous donne à lire : est-ce que tel étang en lisière de ville est naturel ou artificiel ? Pourquoi les rues présentent à certains endroits un quadrillage rectiligne ? Combien y a-t- il d'églises ? Pourquoi ? ... Une autre balade pourra permettre de vérifier nos hypothèses.